Pourquoi le vrac?

Le projet est venu d’un constat simple que nous partagions : où pouvons-nous faire nos courses dans notre région sans nous ruiner tout en respectant nos valeurs ? (Faible empreinte écologique, produits locaux, bios, bons…)

Ne trouvant pas autour de chez nous ce lieu, nous avons décidé de le créer. 

1- Réduction des déchets : Nous souhaitons, à notre échelle, réduire cet impact et aider à la sensibilisation des ménages.

Aujourd’hui, chaque Français produit en moyenne 590 kg de déchets ménagers et assimilés par an. La quantité de déchets a doublé en 40 ans : nous achetons davantage et plus fréquemment. Et les produits sont de plus en plus éphémères. Du produit au déchet, chaque étape du cycle de vie d’un bien a un impact sur le climat :

  • Le cycle de vie du produit : De l’extraction des matières premières (pétrole, métaux, denrées agricoles…) à la distribution des biens manufacturés, en passant par les phases de transformation et de transport, des gaz à effet de serre sont émis à chaque étape du cycle de vie des produits.
  • La collecte et le transport des déchets : chaque année en France, 345 millions de tonnes de déchets sont collectées, majoritairement par camion, pour être transportées vers des centres de traitement.

Le traitement des déchets : actuellement, près des deux-tiers de nos déchets sont brûlés ou enfouis en décharge. Chaque année, leur combustion dans les incinérateurs rejette l’équivalent en CO2 de 2,3 millions de voitures. La mise en décharge des déchets représente à elle seule 16 % des émissions de méthane en France, un gaz 25 fois plus réchauffant que le CO2.

2- Réduction de l’impact écologique dû à la consommation (transport, emballage…)

Aujourd’hui les études et les conférences se multiplient pour expliquer en quoi croissance et écologie ne font pas bon ménage. L’industrie agro-alimentaire est l’une des moins écologiques : entre surproduction, pollution des sols et gaspillage alimentaire nous sommes loin de l’image d’Épinal de la vache broutant paisiblement dans son vert pâturage.

Sans parler du lien, qui aujourd’hui n’est plus à prouver, existant entre la pollution (pesticides, emballages, surproduction…) et les problèmes de santé publique (perturbateurs endocriniens, maladies respiratoires…)